AG4, Comité Politique Spéciale et Décolonisation
SUJET 1: Créer un plan de libération des territoires non autonomes d’Amérique latine et des Caraïbes
Au XVIe siècle, la découverte de ce que les Humanistes appellent “Nouveau monde” marque le début de la colonisation moderne. Les conquêtes de ces nouveaux territoires sur le continent américain sont violentes, et les populations colonisées sont réduites en esclavage ou utilisées comme force de travail. Au fil des siècles, plusieurs de ces colonies tentent de gagner leur indépendance. En 1804, Haïti conquiert son indépendance. 150 ans plus tard, l’Île de la Barbade est la dernière en date de ces anciennes colonies d’Amérique à devenir indépendante. Mais il reste aujourd’hui encore plusieurs territoires qui ne sont pas souverains en Amérique latine et dans les Caraïbes. Nous allons donc tenter de mener un débat fructueux et juste afin de permettre la libération de ces territoires et pays non autonomes.
SUJET 2: La discrimination et le harcèlement à l’encontre des musulmans au Sri Lanka
Dans quelle mesure se manifestent la discrimination et le harcèlement des Musulmans au Sri Lanka ? Religion au Sri Lanka : quelles sont les principales croyances ? Depuis des centaines voire des milliers d’années, la religion tient une place importante au Sri Lanka. Elle influence au quotidien les habitants, que ce soit au niveau culturel, politique, architectural… On ne compte plus non plus le nombre d’édifices religieux qui parsèment le territoire ! La constitution prévoit la liberté de pensée, de conscience et de religion, y compris la liberté de changer de religion. La loi reconnaît quatre religions : le bouddhisme, l’islam, l’hindouisme et le christianisme. La constitution et d’autres lois accordent au bouddhisme la « première place » parmi les confessions religieuses du pays et engagent le gouvernement à le protéger tout en respectant les droits des minorités religieuses. Visée par de nouvelles lois et politiques mises en place par le gouvernement, la minorité musulmane du Sri Lanka fait l’objet d’une marginalisation et d’une discrimination croissantes.